Fils de Augustin Blanchi, né à Nice le 25-01-1871, mort en cette ville le 28-04-1942. Apprit d’abord à jouer du violon, puis travailla avec son père et lui succéda en 1899. De la date de son installation à celle de sa mort, il compte à son actif environ 500 violons, 60 violoncelles et quelques guitares et mandolines qu’il fit exclusivement pour des amateurs. Il reproduisit aussi pour des collectionneurs quelques violes et pochettes anciennes. En ce qui concerne ses instruments à archet, nous ne pouvons reproduire ici les lettres élogieuses trop nombreuses des principaux virtuoses et musiciens français et étrangers jouant de ses violons et de ses basses. Vers la fin de sa vie, trop surchargé de besogne, M. Blanchi ne produisit plus que sur demande. Il était alors secondé par son neveu Pierre Gaggini.
Durant sa première phase, une étiquette manuscrite était employée. Par la suite, une méthode d’impression fut adoptée pour l’étiquetage.
Les marques au fer étaient également caractéristiques de cet atelier. À l’intérieur de l’instrument, une marque était appliquée sur la table ainsi que sur le fond. De plus, une marque au fer était apposée sur l’éclisse inférieure de l’instrument.
Les mérites et les distinctions ne manquèrent pas pour cette personnalité. Il reçut la Médaille d’or à Milan en 1906, ainsi qu’à Londres en 1908, soulignant ainsi la reconnaissance de ses réalisations.