Originaire de Mirecourt, où il se maria en 1759. Vint à Paris l’année suivante, et habita dans une des dépendances privilégiées des Quinze-vingts, où il fit de la lutherie. Lutgendorf écrit qu’un nommé Gilles Lot devint son gendre et reprit la succession avec la Veuve Leclerc, qu’il voulut entrer dans la corporation des luthiers, mais fut refusé malgré un long procès. Le biographe allemand fait erreur, car l’acte de ce procès est daté du 27-6-1752 (Archives nationales, V. 7, 434). Ce Gilles Lot était le gendre d’un autre Leclerc, facteur d’instruments à vent dont un petit flageolet en buis est conservé au Musée du Conservatoire de Paris. Un violon de facture ordinaire, au vernis jaune (ancienne collection Snceck, d 529) est au musée national de Berlin (n° 2529), il porte l’étiquette : J. N. Leclerc luthier / aux Quinze-vingt à Paris, 1770. Il marquait de même ses instruments au feu, au talon du manche.
Instrument | Date | Ville |
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Violon | vers 1750 marque au fer sous le talon. Ex collection Bernard Millant | Paris |
Alto | vers 1750 - 1755 étiquette et marque au fer | Paris |
Alto | vers 1750 marque au fer | Paris |