Né à Landaville (Vosges), le 6-9-1840, mort à Lyon en 1918. Commis du télégraphe à Lyon et plus tard chef de bureau central. Cet amateur peut être considéré comme un professionnel car sa production, allant de 1876 à 1918, est d’environ 300 instruments. Ses premiers travaux, pour lesquels il se fait aider par des luthiers, pour certains détails de fabrication, sont recouverts d’un beau vernis rouge grenat se dégradant sur fond doré. Durant toute son existence il chercha à modifier son vernis pour en arriver à une pâte trop grasse et peu transparente. Il était de même très apprécié comme réparateur. Bonne lutherie qui obtint une médaille de bronze à l’Exposition de Paris en 1889. On trouve des instruments portant un N° bis. Il s’agit d’instruments ayant été revernis par l’auteur par la suite, croyant toujours faire mieux. Il employa deux genres d’étiquettes. Les premières en lettres gothiques, les autres, celles reproduites au n° ci-dessous. Les instruments marqués au feu POIRSON au talon du manche ne sont pas de lui comme nous l’avons écrit par erreur dans notre 1er édition, mais d’un homonyme mirecurtien dont le travail est sans valeur.