Fils de François, Jacques BARBÉ, luthier, Télesphore-Amable commence son apprentissage avec Honoré DERAZEY, à Mirecourt, avant de rejoindre l’atelier de Jules GRANDJON. En 1845 il quitte Mirecourt pour l’atelier de J.-B. VUILLAUME à Paris, où il devient son premier assistant. Après quelques années, il quitte l’atelier parisien mais maintient ses relations professionnelles avec Vuillaume, pour lequel il continue à construire des instruments en blanc.
En 1867 il obtient une distinction à l’exposition universelle de Paris, en tant que collaborateur. Il est intéressant de noter qu’à cette date son adresse professionnelle est « chez Vuillaume, Paris ». T.A. BARBÉ a acquis sa réputation avec ses copies du Messie de Stradivarius. Il habitait vers 1865, rue des 3 Bornes, no 33 à Paris.
Luthier talentueux, BARBÉ semble ne pas avoir eu de compétences pour s’établir à son compte. Roger MILLANT écrit à son propos que « c’était un excellent luthier qui travaillait rapidement, mais dont le comportement irresponsable lorsqu’il ne travaillait pas faisait qu’il ne pouvait s’installer à son compte ».
Télesphore BARBÉ a aussi collaboré avec GAND père, C.A. MIREMONT, RÉMY frères, et Charles JACQUOT et Pierre Charles JACQUOT.
Etiquette :
Télesphore BARBÉ
Ex premier ouvrier de J.-B. Vuillaume
Médaillé à l’exposition de 1867
Paris
et daté à l’encre.
Certains instruments sont signés à l’intérieur.
Instrument | Date | Ville |
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Violon | 1878 étiquette | Paris |
Violon | vers 1868 - 1870 étiquette | Paris |