Boulangeot Emile

Après un apprentissage chez Laurent à Mirecourt, il entre en 1893 chez Gustave Bernardel, à Paris, puis chez Caressa & Français, chez qui il reste jusqu’en 1909. Il prend en 1913 la succession de la maison Paul Blanchard à Lyon et, comme son prédécesseur, est fournisseur en titre du Conservatoire et de la Société des Grands Concerts de Lyon. En 1928, il cède sa maison à Georges Coné et se retire à Asnières. Il meurt en 1944. Sa production d’après son modèle personnel est d’environ 175 violons, 7 altos, 28 violoncelles, d’une belle facture et d’un vernis à l’huile couleur rouge orange. A la différence de ceux faits par Coné, les coins sont plus gros, les gorges moins profondes, l’arête moins vive et les pattes d’F moins dégagées.

En plus de sa production personnelle, Emile Boulangeot a continué la commercialisation de la gamme d’instruments Lugdunum créée par Paul Blanchard. Il est intéressant de noter que cette production, caractérisée par certains éléments de style et la qualité du vernis, semble avoir été réalisée dans son propre atelier, ainsi que par les ateliers Deblaye plutôt que d’être sous-traitée à la maison Laberte.

Georges Coné prend la relève d’Emile Boulangeot en 1928.

Biographies tirées du Dictionnaire Universel des Luthiers (René VANNES) et de La Lutherie Lorraine et Française (Albert JACQUOT)
  • Date de naissance : 1877
  • Date de décès : 1944