Né vers 1683, mort à Paris le 27-12-1772, âgé de 89 ans, inhumé à St-Germain-l’Auxerrois, le 28 décembre. Le 1-2-1723, il épousa à Bordeaux: Marie Laporte, veuve de Pierre Garnsau. À la naissance de son fils Pierre, qui devint le renommé violoniste (1728-1800), il habitait rue des Minimes où il avait son atelier de lutherie. En 1734 il vint à Paris et s’installa définitivement en cette ville. En 1762, François Gavinies fut nommé juré-comptable de la corporation des maîtres luthiers de Paris. Il habitait à cette époque, rue St-Thomas-du-Louvre. Les mauvais plaisants du temps disaient que F. Gavinies avait fait un seul bon violon: son fils. Ses violons sont d’un bon bois, la sonorité en est un peu faible, nasillarde parce que la table d’harmonie est un peu mince. Le modèle est peu voûté et le vernis jaune est d’une bonne qualité. Les violoncelles sont recherchés. Le Conservatoire de Paris possède un violon, un quinton et une contrebasse de ce luthier. La contrebasse est datée de 1757, la volute représente la tête du Roi David. Un autre quinton est mentionné au livre de Bruni (Un inventaire sous la Terreur). En plus de son étiquette, ce luthier marquait au fer ses instruments. À sa mort, son aide Tiphanon, marchand luthier, patenté pour l’an VIII, inventoria 83 instruments de la fabrication de Gavinies, dont 65 violons, 15 pardessus de viole, violoncelle et deux basses de viole. Sur l’acte de vente ce lot est estimé 200 francs.
Instrument | Date | Ville |
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Violon | 1750 - 1760 | Paris |
Violon | 1752 étiquette et marque au fer. Tête de Léopold Renaudin marqué au fer. | Paris |
Violoncelle | 1754 étiquette | Paris |
Alto | 1757 ou 1759 étiquette | Paris |